RobinsonCrusoĂ© est un roman Ă©crit par Daniel Defoe et publiĂ© en 1719. Le vĂ©ritable titre du roman est « La Vie et les Aventures Ă©tranges et surprenantes de Robinson CrusoĂ© ». C’est un roman inspirĂ© d’une histoire vraie et dont le succĂšs a Ă©tĂ© immĂ©diat. D’ailleurs, c’est un roman qui se lit et qui se vend encore aujourd’hui ! CatĂ©gorie> Lettre et philosophie RĂ©sumĂ© et analyse Chapitre I du livre Candide. PostĂ© par mhule le 18/04/2021 Ă  17:21:37 . L'histoire commence en Westphalie au chĂąteau du haut et puissant baron de Tonnerre-dix-tronckh, sa femme de trois cent cinquante livres, leur belle jeune fille CunĂ©gonde et un fils anonyme. SIC’EST UN HOMME Vous qui vivez en toute quiĂ©tude Bien au chaud dans vos maisons, Vous qui trouvez le soir en rentrant La table mise et des visages amis, ConsidĂ©rez si c’est un homme Que celui qui peine dans la boue, Qui ne connaĂźt pas de repos, Qui se bat pour un quignon de pain, Qui meurt pour un oui pour un non. ConsidĂ©rez si c PrimoLĂ©vi : « Si c’est un homme » Prise de note sur le livre : CHAPITRE 1 : Le voyage 1943. Primo LĂ©vi est un jeune juif italien de 24 ans. Il s’est engagĂ© avec quelques amis dans la rĂ©sistance contre le fascisme et le nazisme. Il est arrĂȘtĂ© le 13 dĂ©cembre 1943 avec ses camarades de la Giustizia e LibertĂ , par la milice fasciste . 2808.2015 Kiffe kiffe demain de Faiza GuĂšne RĂ©sumĂ©e Introduction « Kiffe kiffe demain » est un roman des hauts et des bas de la vie. Il traite d’une fille qui habite avec sa mĂšre en France. Son pĂšre est retournĂ© au Maroc, d’oĂč vient la famille. Au dĂ©but Doria et sa mĂšre ont des problĂšmes avec l’intĂ©gration mais progressivement toutes les deux mĂšnent une vie meilleure et Vay Nhanh Fast Money. UN HOMME ET SON PÉCHÉ. Roman de Claude Henri Grignon Canada/QuĂ©bec, 1894-1976, publiĂ© Ă  MontrĂ©al aux Éditions du Totem en 1933. AdaptĂ© pour la radio Ă  partir de 1939, pour la tĂ©lĂ©vision dans les annĂ©es 1950 et 1960, pour le cinĂ©ma en 1948 et 1950 par Paul Gury les deux fois, frĂ©quemment rééditĂ©, Un homme et son pĂ©chĂ© a connu un succĂšs sans prĂ©cĂ©dent dans l’histoire de l’édition quĂ©bĂ©coise et une immense popularitĂ© auprĂšs du public canadien français. Écrit au dĂ©but des annĂ©es trente, le roman, nourri de l’expĂ©rience de la crise Ă©conomique de 1929 et inspirĂ© d’une conscience collective tournĂ©e vers l’épargne, met en scĂšne un personnage devenu le modĂšle mythique de l’avare quĂ©bĂ©cois. RĂ©sumĂ© de Un homme et son pĂ©chĂ© Tous les samedis, Donalda, la jeune femme de SĂ©raphin Poudrier, lave le plancher. ConvoitĂ©e par SĂ©raphin le riche» depuis son enfance, elle allie Ă  ses yeux la bĂȘte de travail et la bĂȘte de plaisir. SĂ©raphin ne s’est pourtant pas laissĂ© Ă©garer par les sens. Il a fait de sa femme une servante privĂ©e des joies de l’amour, de la chair et de la maternitĂ©. La nourriture mĂȘme lui est comptĂ©e. Dans la maison sombre et glaciale, une piĂšce servant de magasin Ă  l’usurier abrite trois sacs d’avoine oĂč il cache une bourse de cuir ne renfermant jamais moins de cinq cents Ă  mille dollars en billets de banque, en piĂšces d’argent, d’or ou de cuivre» qu’il vient caresser dans le plus grand secret. C’est lĂ  sa plus intense voluptĂ©. Avec ses dĂ©biteurs, SĂ©raphin est impitoyable chap. 1-3. Lorsque Donalda tombe malade, son mari refuse d’aller chercher le docteur, une dĂ©pense d’au moins trois dollars pense-t-il. La petite cousine Bertine, venue soigner Donalda, excite les dĂ©sirs de l’avare. C’est Alexis, le pĂšre de Bertine, qui se dĂ©cide Ă  aller jusqu’à Sainte-Agathe quĂ©rir un mĂ©decin. Mais c’est le prĂȘtre qui arrive le premier, Ă  temps pour entendre la confession de Donalda qui s’éteint dans la souffrance 4-8. SĂ©raphin retrouve sa vie de vieux garçon, oublie vite Donalda et s’abandonne totalement Ă  sa passion qui lui procure des jouissances telles qu’aucune chair de courtisane au monde ne pouvait les Ă©galer». Mais bientĂŽt, la possession de sa fortune lui fait craindre les voleurs, le feu, et l’empĂȘche de fermer l’Ɠil. Il dĂ©cide finalement de dormir avec sa bourse, et de ne jamais s’éloigner de sa maison. Un jour, une de ses vaches tombe Ă  l’eau. Tandis qu’Alexis la sauve, le feu prend Ă  la maison. SĂ©raphin se prĂ©cipite vers les sacs d’avoine. On retrouve son corps calcinĂ©, les deux poings fermĂ©s sur une piĂšce d’or et un peu d’avoine que le feu n’avait pas touchĂ© 9-13. Analyse du roman de Claude Henri Grignon Si ce roman, conçu selon les rĂšgles de l’esthĂ©tique rĂ©aliste, appartient au genre de la littĂ©rature de terroir, il met davantage l’accent sur la peinture d’un caractĂšre que sur la description des mƓurs canadiennes françaises. Un dĂ©placement s’opĂšre ici de la peinture sociale Ă  l’étude psychologique d’une passion sordide. SĂ©raphin Poudrier est un monstre insensible aux beautĂ©s de la nature, aux souffrances ou aux joies des hommes. ÉgoĂŻste, avare, luxurieux, il a substituĂ© l’argent aux Ă©motions et aux sentiments. La soumission de Donalda aux exigences de son Ă©poux relĂšve d’un masochisme soutenu par l’idĂ©ologie religieuse, qui la conduit Ă  accepter son martyre et Ă  se laisser mourir pour rĂ©parer ses pĂ©chĂ©s. Le sadisme de SĂ©raphin se double d’un masochisme triomphant lorsqu’il se rĂ©jouit de souffrir de faim et de froid pour satisfaire sa passion de l’épargne. Mais si le hĂ©ros se caractĂ©rise par la rĂ©tention parcimonieuse et obstinĂ©e, il est aussi douĂ© d’appĂ©tits charnels qui le rendent vulnĂ©rable et vont Ă  l’encontre de l’ordre Ă©conomique qui rĂ©git sa vie. La concupiscence Ă©tant jugĂ©e mauvaise, SĂ©raphin reporte donc sur l’argent toute sa libido l’avarice se substitue au dĂ©sir sexuel. Il lui reste toutefois la jouissance de caresser son or, qui ne peut qu’évoquer celle du plaisir solitaire. Enfin l’état nĂ©vrotique du personnage apparaĂźt pleinement lorsque l’angoisse paranoĂŻaque vient dĂ©truire le plaisir de thĂ©sauriser. Si SĂ©raphin Poudrier, dans l’esprit de Claude Henri Grignon, devait initialement ĂȘtre le type du paysan Ăąpre au gain, il a Ă©voluĂ© vers une incarnation de l’avarice. Loin de reprĂ©senter la paysannerie canadienne française, SĂ©raphin Poudrier incarne le pĂ©chĂ©. La morale est sauve puisque l’auteur chĂątie son hĂ©ros en le faisant pĂ©rir calcinĂ© aux cĂŽtĂ©s de son or chĂ©ri, les trois sacs d’avoine figurant le seul Dieu en trois personnes». Harpagon ou pĂšre Grandet des lettres canadiennes, SĂ©raphin Poudrier est devenu un type lĂ©gendaire au point que le lexique canadien français contient des expressions comme sĂ©raphiner» ou sĂ©raphinade». Plus d'articles sur la littĂ©rature quĂ©becoise LittĂ©rature quĂ©bĂ©coise Commandez les romans de Claude Henri Grignon sur Adaptation cinĂ©matographique commandez le film sur Si c’est un homme » est un roman autobiographique de Primo Levi Ă©crit entre 1945 et 1947. Paru en 1947, le livre comporte 186 pages et 17 chapitres dans sa version originale. Dans la prĂ©face, l’auteur explicite son projet raconter son expĂ©rience de prisonnier dans le camp de Monowitz Auschwitz III, Ă  l’ñge de 24 ans, entre dĂ©cembre 1943 et janvier 1945. RĂ©sumĂ© des chapitres 1 Ă  8 de Si c’est un homme Chapitre 1 Jeune juif italien engagĂ© contre le fascisme, Primo Levi est arrĂȘtĂ© avec ses amis par une milice le 13 dĂ©cembre 1943. InternĂ© Ă  Fossoli, il est ensuite dĂ©portĂ© en fĂ©vrier 1944 dans le camp polonais d’Auschwitz. L’auteur dĂ©crit le voyage d’une durĂ©e de quinze jours, dans des conditions Ă©prouvantes. A leur arrivĂ©e, les prisonniers sont triĂ©s ». Les hommes en bonne santĂ©, comme lui, sont envoyĂ©s au camp de travail forcĂ© de Monowitz. Les femmes, les enfants, les malades et les personnes ĂągĂ©es sont exĂ©cutĂ©es dans les chambres Ă  gaz. Chapitre 2 L’auteur fait la description du trajet en camion jusqu’à ce nouveau camp. C’est le temps de la dĂ©shumanisation les prisonniers sont dĂ©shabillĂ©s, tondus, on leur tatoue un numĂ©ro sur le bras. Le camp le Lager » et ses conditions de travail sont dĂ©crites en dĂ©tail. Primo Levi relate ces quinze premiers jours d’emprisonnement, dans des conditions inhumaines dans ce passage du rĂ©sumĂ© de Si c’est un homme. Chapitre 3 AffectĂ© au Block 30, il fait l’expĂ©rience de la promiscuitĂ© et de la faim. Un dĂ©tenu plus ancien, Steinlauf, lui donne des conseils de survie pour continuer Ă  ses respecter en tant qu’homme. Chapitre 4 de Si c’est un homme EpuisĂ© par son travail, le narrateur se blesse au pied et perd la notion du temps. Un infirmier polonais lui prĂ©dit une mort imminente. L’un de ses camarades est emmenĂ© par deux ; il ne le reverra plus. Chapitre 5 AprĂšs vingt jours de repos forcĂ©, Primo Levi est affectĂ© au Block 45. Il y retrouve son ami Alberto, et Ă©voque Ă  la fois ses rĂȘves et ses cauchemars. Chapitre 6 Il a un nouveau compagnon de travail, le Français Resnyk. Une journĂ©e de labeur, passĂ©e Ă  porter de lourdes charges, est dĂ©crite en dĂ©tail dans Si c’est un homme. Chapitre 7 De maniĂšre ironique, Primo Levi dĂ©crit une bonne journĂ©e » dans le camp un jour de dĂ©cembre, avec un peu de soleil, un temps moins froid et un supplĂ©ment de soupe volĂ© par l’un des dĂ©tenus. Chapitre 8 Le narrateur parle ici des astuces et des rapines auxquelles se livrent les prisonniers. Ceux-ci opĂšrent un trafic avec des civils travaillant Ă  la Buna. Chapitres 9 Ă  17 du roman de Primo Levi Chapitre 9 Plus philosophique, ce chapitre de Si c’est un homme aborde la notion de nature humaine Ă  l’intĂ©rieur du camp. Primo Levi distingue les Ă©lus » et les damnĂ©s », ceux qui survivent et ceux qui trĂ©passent. Chapitre 10 Le narrateur est internĂ© depuis trois mois. Son ami Alberto et lui passent un entretien auprĂšs du docteur Pannwitz pour intĂ©grer le laboratoire de chimie. Se remĂ©morant ses connaissances, il retrouve ainsi un peu de son ancienne vie. RĂ©sumĂ© du chapitre 11 Primo Levi rencontre Jean, un juif alsacien qui s’occupe de servir la soupe dans le camp. Jean fait part de sa volontĂ© d’apprendre l’italien. Il lui donne sa premiĂšre leçon en lui rĂ©citant un passage de la Divine ComĂ©die » de Dante. Chapitre 12 Pendant l’étĂ© 1944, les dĂ©tenus entendent parlent du DĂ©barquement en Normandie et des combats en Russie. Des attaques aĂ©riennes touchent le camp. Le narrateur est aidĂ© par un maçon italien, Lorenzo, qui lui donne du pain et de la soupe. Chapitre 13 La peur gagne le narrateur avec l’arrivĂ©e prochaine de l’hiver, les plus faibles pouvant succomber au froid. Les SS font une nouvelle sĂ©lection parmi les dĂ©tenus et envoient les plus chĂ©tifs dans la chambre Ă  gaz de Birkenau. Chapitre 14 de Si c’est un homme En novembre 1944, les prisonniers sont confrontĂ©s Ă  la pluie et Ă  la boue. Primo Levi croise un dĂ©portĂ© hongrois, Kraus, qui travaille plus que les autres et reste isolĂ©. Il s’imagine le revoir aprĂšs la guerre, en Italie, et l’inviter chez lui. Chapitre 15 Avec deux compagnons, Primo Levi travaille dans le laboratoire de chimie pendant l’hiver. Il a quelques privilĂšges des habits neufs, et surtout la chaleur des locaux. Des souvenirs lui reviennent sur la centaine de juifs italiens que comptait son convoi, il estime qu’il ne reste que 21 survivants. Chapitre 16 A l’approche de NoĂ«l, le narrateur et Alberto se considĂšrent comme des privilĂ©giĂ©s dans le camp. Ils assistent passifs Ă  la pendaison d’un prisonnier et la honte les gagne. Chapitre 17 et fin du rĂ©sumĂ© du rĂ©cit de Levi Ce dernier chapitre relate les Ă©vĂšnements survenant Ă  partir du 11 janvier 1945. Primo Levi, touchĂ© par la scarlatine, est Ă  l’infirmerie. Les SS dĂ©crĂštent l’évacuation du camp, face Ă  l’approche des troupes russes. Le 27 janvier 1945, l’armĂ©e rouge libĂšre finalement le camp, mettant fin Ă  la dĂ©tention de Primo Levi. Description de l’éditeur La collection Fichebook » vous offre la possibilitĂ© de tout savoir de Si c'est un homme de Primo Levi grĂące Ă  une fiche de lecture aussi complĂšte que dĂ©taillĂ©e. La rĂ©daction, claire et accessible, a Ă©tĂ© confiĂ©e Ă  un spĂ©cialiste universitaire. Notre travail Ă©ditorial vous offre un grand confort de lecture, spĂ©cialement dĂ©veloppĂ© pour la lecture numĂ©rique. Cette fiche de lecture rĂ©pond Ă  une charte qualitĂ© mise en place par une Ă©quipe d’enseignants. Ce livre numĂ©rique contient - Un sommaire dynamique - Une biographie originale de Primo Levi - La prĂ©sentation de l’Ɠuvre - Le rĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© chapitre par chapitre - Les raisons du succĂšs - Les thĂšmes principaux - L'Ă©tude du mouvement littĂ©raire de l’auteur GENRE Professionnel et technique SORTIE 2015 7 mars LANGUE FR Français LONGUEUR 22 Pages ÉDITIONS Les Éditions de l'Ebook malin TAILLE 411,8 Ko Plus de livres par Primo Levi Qu’on imagine maintenant un homme privĂ© non seulement des ĂȘtres qu’il aime, mais de sa maison, de ses habitudes, de ses vĂȘtements, de tout enfin, littĂ©ralement de tout ce qu’il possĂšde ce sera un homme vide, rĂ©duit Ă  la souffrance et au besoin, dĂ©nuĂ© de tout discernement, oublieux de toute dignitĂ© car il n’est pas rare, quand on a tout perdu, de se perdre soi-mĂȘme ; ce sera un homme dont on pourra dĂ©cider de la vie ou de la mort le cƓur lĂ©ger, sans aucune considĂ©ration d’ordre humain, si ce n’est, tout au plus, le critĂšre d’utilitĂ©. On comprendra alors le double sens du terme camp d’extermination » et ce que nous entendons par l’expression toucher le fond ». HĂ€ftling j’ai appris que je suis un HĂ€ftling. Mon nom est 174517 ; nous avons Ă©tĂ© baptisĂ©s et aussi long temps que nous vivrons nous porterons cette marque tatouĂ©e sur le bras gauche. L’opĂ©ration a Ă©tĂ© assez peu douloureuse et extrĂȘmement rapide on nous a fait mettre en rang par ordre alphabĂ©tique, puis on nous a fait dĂ©filer un par un devant un habile fonctionnaire muni d’une sorte de poinçon Ă  aiguille courte. Il semble bien que ce soit lĂ  une vĂ©ritable initiation ce n’est qu’ en montrant le numĂ©ro » qu’on a droit au pain et Ă  la soupe. Il nous a fallu bien des jours et bon nombre de gifles et de coups de poing pour nous habituer Ă  montrer rapidement notre numĂ©ro afin de ne pas ralentir les opĂ©rations de distribution des vivres ; il nous a fallu des semaines et des mois pour en reconnaĂźtre le son en allemand. Et pendant plusieurs jours, lorsqu’un vieux rĂ©flexe me pousse Ă  regarder l’heure Ă  mon poignet, une ironique substitution m’y fait trouver mon nouveau nom, ce numĂ©ro gravĂ© sous la peau en signes bleuĂątre. Si c'est un homme, Primo Levi, 1947, Chapitre 2 Le fond » Les meilleurs professeurs de Français disponibles4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !4,9 70 avis 1er cours offert !5 85 avis 1er cours offert !4,9 117 avis 1er cours offert !5 39 avis 1er cours offert !4,9 56 avis 1er cours offert !5 38 avis 1er cours offert !4,9 17 avis 1er cours offert !5 111 avis 1er cours offert !C'est parti On rappellera ici la mĂ©thode du commentaire composĂ© vu en cours francais Partie du commentaireVisĂ©eInformations indispensablesÉcueils Ă  Ă©viter Introduction- PrĂ©senter et situer le texte dans le roman - PrĂ©senter le projet de lecture = annonce de la problĂ©matique - PrĂ©senter le plan gĂ©nĂ©ralement, deux axes- Renseignements brefs sur l'auteur - Localisation du passage dans l'Ɠuvre dĂ©but ? Milieu ? Fin ? - ProblĂ©matique En quoi
 ? Dans quelle mesure
 ? - Les axes de rĂ©flexions- Ne pas problĂ©matiser - Utiliser des formules trop lourdes pour la prĂ©sentation de l'auteur DĂ©veloppement - Expliquer le texte le plus exhaustivement possible - Argumenter pour justifier ses interprĂ©tations le commentaire composĂ© est un texte argumentatif- Etude de la forme champs lexicaux, figures de styles, etc. - Etude du fond ne jamais perdre de vue le fond - Les transitions entre chaque idĂ©e/partie- Construire le plan sur l'opposition fond/forme chacune des parties doit impĂ©rativement contenir des deux - Suivre le dĂ©roulement du texte, raconter l'histoire, paraphraser - Ne pas commenter les citations utilisĂ©es Conclusion- Dresser le bilan - Exprimer clairement ses conclusions - Elargir ses rĂ©flexions par une ouverture lien avec une autre Ɠuvre ? ÉvĂ©nement historique ? etc.- Les conclusions de l'argumentation- RĂ©pĂ©ter simplement ce qui a prĂ©cĂ©dĂ© Ici, nous dĂ©taillerons par l'italique les diffĂ©rents moments du dĂ©veloppement, mais ils ne sont normalement pas Ă  signaler. De mĂȘme, il ne doit pas figurer de tableaux dans votre commentaire composĂ©. Les listes Ă  puces sont Ă©galement Ă  Ă©viter, tout spĂ©cialement pour l'annonce du plan. En outre, votre commentaire ne doit pas ĂȘtre aussi long que celui ici, qui a pour objectif d'ĂȘtre exhaustif. Vous n'aurez jamais le temps d'Ă©crire autant ! Introduction Primo Levi, auteur de Si c'est un homme, est un chimiste italien et juif qui fut dĂ©portĂ© au camp d'Auschwitz-Birkenau durant la Seconde Guerre mondiale. AprĂšs en avoir rĂ©chappĂ©, il fait publier un rĂ©cit en 1947 dans lequel il relate l'horreur des camps, dont il restera marquĂ© jusqu'Ă  son suicide en 1987. Si c'est un homme est ainsi un rĂ©cit authentique et fort, par lequel le lecteur peut se rendre compte de toute l'atrocitĂ© qui rythmait la vie des dĂ©portĂ©s. Primo Levi ne l'a pas Ă©crit pour autre chose il voulait tĂ©moigner de l'existence de l'impossible, de la violence Ă  l'Ă©tat pur, d'un rapport Ă  l'autre absolument dĂ©shumanisĂ©. C'est plus ou moins l'enjeu de l'extrait Ă©tudiĂ©, issu du chapitre 2 de cette oeuvre. Primo Levi est arrivĂ© la veille dans le camp de concentration, aprĂšs avoir voyagĂ© dans un wagon Ă  bestiaux avec des milliers d'autres dĂ©portĂ©s. On vient de lui tatouer un nombre sur l'avant-bras et on l'a dĂ©possĂ©dĂ© de toutes ses affaires. Ainsi, cet extrait cristallise le moment oĂč il comprend sa nouvelle condition de prisonnier. Annonce de la problĂ©matique En quoi consiste, d'aprĂšs l'expĂ©rience concentrationnaire de Primo Levy, la dĂ©shumanisation d'un homme, dans le but de le destiner Ă  la violence et Ă  la mort ? Annonce du plan Nous verrons dans un premier temps comment l'auteur subit la perte de son identitĂ©. Dans un second temps, il s'agira de montrer de quoi est faite l'existence dans laquelle il s'apprĂȘte Ă  rentrer. Primo Levi, l'auteur de Si c'est un homme DĂ©veloppement Supprimer l'identitĂ©... Pour les geĂŽliers du camp, il s'agit d'abord de supprimer l'identitĂ© civile des prisonniers, ce qui marque la premiĂšre Ă©tape de leur effacement comme personne. D'emblĂ©e, le passage Ă©tudiĂ© est marquĂ© par la privation, avec le terme privĂ© » et la formule doublement restrictive non seulement ... mais ». Cette privation entendue comme suppression » prend trois formes plus de possession, plus d'Ă©tat civil, plus de mĂ©moire. Suppression de la possession Dans un premier temps, Ă©voquons l'interdiction de possĂ©der. DĂšs les premiĂšres lignes, la privation s'inscrit dans ce domaine, et a une dimension totalitaire, comme l'affirme la formule littĂ©ralement de tout ce qu'il possĂšde », laquelle vient clore l'Ă©numĂ©ration des confiscations ĂȘtres qu'il aime », sa maison », ses habitudes », ses vĂȘtements ». Dans cette Ă©numĂ©ration, on remarque l'utilisation des pronoms possessifs sa » et ses », qui n'ont plus lieu d'ĂȘtre, puisque le prisonnier du camp n'a plus le droit Ă  la possession. Celui-ci ne possĂšde plus rien et, en consĂ©quence, est vide ». On souligne la maniĂšre logique qu'a Primo Levi d'exposer ses choses, Ă  la maniĂšre d'un mathĂ©maticien - on rappellera que l'auteur a une formation de chimiste. Mais lĂ  n'est pas la seule chose dont est privĂ© le dĂ©tenu concentrationnaire. Il est des possessions moins concrĂštes qu'on lui interdit. Une photo du camp d'Auschwitz-Birkenau, oĂč Ă©tait enfermĂ© Primo Levi Suppression de la civilitĂ© Car au moment oĂč les Nazis enferment leurs prisonniers dans les camps, ils visent aussi Ă  leur interdire leur statut de citoyen, et, partant, leur droit Ă  la civilitĂ©. En effet, l'appartenance Ă  la sociĂ©tĂ© humaine se fonde d'abord sur une dĂ©nomination. On nous donne un prĂ©nom et un nom pour ĂȘtre reconnu comme existant Ă  l'intĂ©rieur de l'Ă©tat civil. Or, le prisonnier du camp de concentration est renommĂ©, par deux fois c'est un HĂ€ftling », qui signifie dĂ©tenu » en allemand le prisonnier doit apprendre une langue qu'on lui impose. Ce caractĂšre subi est suggĂ©rĂ© par la formulation passive HĂ€ftling j’ai appris que je suis un HĂ€ftling » Primo Levi apprend, passivement, ce qu'il est. On le lui dit ; il doit l'accepter. il est 174517 », c'est-Ă -dire un chiffre. La formule est sĂšche Mon nom est 174517 ». En outre, il utilise le verbe baptiser », qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  la sphĂšre religieuse il a Ă©tĂ© renommĂ© aussi bien au niveau laĂŻc que religieux. Il ne lui reste aucun espace de fuite, comme le souligne la proposition d'aprĂšs aussi longtemps que nous vivrons ». Il ne porte » plus un nom, il porte » une marque », inscrite sur sa peau - dans sa peau, peut-ĂȘtre ? Ce nouveau nom - cette perte de l'identitĂ© civile - vise Ă©galement Ă  constituer une nouvelle mĂ©moire pour le prisonnier. Ce procĂ©dĂ© est la base de leur nouvelle existence, qui doit rompre extĂ©rieurement comme intĂ©rieurement avec ce qu'ils ont connu. Suppression des souvenirs Par la rĂ©pĂ©tition du geste, celui de montrer rapidement » le numĂ©ro, les geĂŽliers visent Ă  Ă©craser tout le passĂ© de leurs victimes. Primo Levi suggĂšre Ă  son lecteur la difficultĂ© de l'oubli par la gradation figure de style qui va crescendo ou decrescendo articulĂ©e entre les marqueurs de temps bien des jours » puis des semaines et des mois » et les marqueurs de violence gifles » et coups de poing ». Tout le tragique de la situation se trouve dans le fait que leur numĂ©ro leur apparaĂźt selon deux moments intrinsĂšquement liĂ©s Ă  la vie la distribution des vivres » et, ainsi, chaque fois qu'ils veulent manger - et donc, survivre -, les prisonniers doivent se souvenir qui ils sont maintenant, c'est-Ă -dire un simple numĂ©ro le temps, lorsque, comme le dit Primo Levi, ils ont encore un vieux rĂ©flexe » pour regarder l'heure ; il n'y a plus d'heure, c'est-Ă -dire plus de temps, et donc, non plus de souvenirs ils sont condamnĂ©s, pour l'Ă©ternitĂ©, Ă  n'ĂȘtre qu'un nombre Transition C'est que par cette triple suppression, les tortionnaires imposent une vĂ©ritĂ© de fait Ă  leurs prisonniers dans les camps, rien de ce qui n'a Ă©tĂ© ne sera encore. C'est une existence comme il n'en existe pas qui les attend une existence hors de l'humanitĂ©, oĂč l' extermination » prend tous ses sens. ... Pour Ă©tablir de nouvelles normes d'existence Primo Levi n’utilise pas le terme initiation » de maniĂšre anodine. L’entrĂ©e dans le camp est marquĂ©e par plusieurs rituels, comme ceux qui rythment une sociĂ©tĂ© le mariage en est un par exemple. Par lĂ , il signifie que le camp est un monde clos, Ă  part entiĂšre, rĂ©gi par ses propres lois, faits de ses propres hommes. L'entrĂ©e du camp d'Auschwitz De nouvelles valeurs La violence semble, dans les camps, omniprĂ©sente. Ce fait est retranscrit de maniĂšre lexicale par l'auteur souffrance », besoin », mort », extermination », gifles », coups de poings ». C’est un premier marqueur de ce nouveau monde. Mais il y est aussi rĂ©gi par d’autres valeurs que celles habituellement valorisĂ©es dans le monde extĂ©rieur l’utilitĂ© », comme critĂšre de mesure pour toute chose l’efficacitĂ©, comme le montre la scĂšne de distribution des vivres, oĂč il importe de ne pas ralentir les opĂ©rations ». La dĂ©nomination par un numĂ©ro participe aussi de cette idĂ©e quoi de plus efficace qu’un chiffre ? De fait, cet Ă©tablissement de nouvelles normes violence, utilitĂ©, efficacitĂ© vise Ă  un but bien prĂ©cis l’aboutissement vers la mort. Les camps d’ extermination » sont bien des outils de mort, qui doivent exterminer ». Un nouveau rapport au temps Le rapport au temps du prisonnier est Ă©galement changĂ©, par rapport Ă  celui qu'il avait en Ă©tant un citoyen. Les habitudes » de la premiĂšre phrase suggĂšre cette perturbation ne sont-elles pas celles qui rythment notre temps quotidien ? Il est Ă  noter que Primo Levi parle au prĂ©sent Mon nom est ... », Il semble bien que ... » pour raconter son histoire qui est pourtant plus vieille que l'Ă©criture. Par lĂ , il Ă©tablit une impression d'actualitĂ© pour le prisonnier toujours soumis au risque de la mort, qui se lĂšve sans savoir s'il verra le lendemain, il n'y a plus de temps que le prĂ©sent. Il faut survivre, voilĂ  tout, et peu importe d'avoir un tatouage Ă  la place d'une montre, puisque le temps, dans les camps, ne compte plus. Qui prĂ©parent Ă  la mort DĂšs le dĂ©but du passage, Primo Levi affirme bien le but de l’entreprise de privation se perdre soi-mĂȘme » car, ce faisant, l’Homme a perdu ce qui le fait Homme et, dĂšs lors, sa mort n’a plus la mĂȘme valeur, ni la mĂȘme signification. Une mort est dĂ©rangeante Ă  partir du moment oĂč elle touche un Homme ; si l’on prive l’Homme de son humanitĂ©, alors le faire mourir est facile. Une scĂšne de sĂ©lection Ă  Auschwitz, 1944 Or, dans un camp, l’homme est vide » car oublieux de ses souvenirs rĂ©duit Ă  la souffrance et au besoin », donc rĂ©duit Ă  ses manques, Ă  ce qu’il n’est pas dĂ©nuĂ© de tout discernement », c’est-Ă -dire de capacitĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir ; or, il y a le cogito ergo sum Je pense donc je suis » ; un homme qui ne pense plus n’est plus oublieux de toute dignitĂ© », et la dignitĂ© est ce qui maintient debout en sociĂ©tĂ© Fatalement donc, le prisonnier est facilement exterminable, puisqu’il n’est dĂ©jĂ  plus. Il a perdu tout ce qui le rendait Homme aux yeux de l’autre ; il peut mourir, puisqu’il est dĂ©jĂ  mort. Conclusion Primo Levi raconte son expĂ©rience des camps. Il prĂ©sente la vie concentrationnaire comme l'entreprise d'extermination de l'identitĂ©. LĂ -bas, l'enjeu est de faire perdre Ă  l'Homme son statut d'Homme. Cela s'entend Ă  tous les niveaux civil, mental, physique. Ouverture On pourrait comparer cette ambiance de mort Ă  celle manifestĂ©e par Victor Hugo dans Le dernier jour d'un condamnĂ©. QUELQUES INFOS SUR PRIMO LEVI ET SI C’EST UN HOMME » 1 BIOGRAPHIE Primo LEVI 1919-1987 NationalitĂ© italien. Origine sociale bourgeoisie turinoise d’origine juive, trĂšs intĂ©grĂ©e Ă  la culture italienne. Culture pas conscience de sa judĂ©itĂ© comme d’une diffĂ©rence essentielle. Pour lui un juif c’est quelqu’un de circoncis, qui ne fĂȘte pas NoĂ«l et ne mange pas de porc » et ensuite il dira On m’a rendu juif » la dĂ©portation. MĂ©tier chimiste Passion Amateur d’alpinisme et de montagne. Son arrestation RĂ©seau de rĂ©sistance dans les Alpes, appelĂ© Justice et LibertĂ©. Il est arrĂȘtĂ© par des miliciens italiens, le 13 dĂ©cembre 1943, soit quelques semaines aprĂšs la chute de Mussolini. Puis dĂ©portĂ© Ă  Auschwitz en fĂ©vrier 1944 jusqu’au 27 janvier 1945 date libĂ©ration du camp par l’armĂ©e rouge. Si c’est un homme » est datĂ© dĂ©cembre 1945-janvier 1947 ». Le livre a Ă©tĂ© longtemps mĂ©connu par le public italien, et c’est seulement en 1958 qu’il sera rééditĂ© Ă  grand tirage. Le suicide de Primo Levi le 11 Avril 1987 Nilde Lotti, prĂ©sidente de la Chambre des DĂ©putĂ©s italiens, salue ainsi la mort de Primo Levi cf. p. 13 Nous devons considĂ©rer la mort tragique de Primo Levi comme un signe extrĂȘme de l’inoubliable crime contre l’homme et la civilisation humaine que constitue le gĂ©nocide nazi. ... » RESUME RAPIDE DE SI C’EST UN HOMME » Dans cet ouvrage, Primo Levi nous parle d’une rupture de notre civilisation. Moment cauchemardesque oĂč le racisme construit en idĂ©ologie dans Mein Kampf », organisĂ© par quelques monstres Hitler et ses proches, relayĂ© par des milliers de fonctionnaires-bourreaux nazis, SS
 et quelques millions d'hommes et de femmes assoupis allemands l’ayant portĂ© au pouvoir et buvant ses paroles lors des meetings, a donnĂ© naissance Ă  une nouvelle Ă©lite race aryenne, basĂ©e non pas sur les valeurs du mĂ©rite, des actions et du travail, mais uniquement sur la joie de haĂŻr l'autre. Si c’est un homme est un rĂ©cit autobiographique, tous les faits qu’il relate sont vĂ©ridiques alors qu’il a 24 ans, il est fait prisonnier par la milice fasciste et dĂ©portĂ© dans le camp de Monowitz Auschwitz III est un sous-camp ou l'un des trois grands camps du complexe concentrationnaire et de mise Ă  mort d'Auschwitz. Il fut Ă©tabli en octobre 1942 en Pologne. Il Ă©tait conçu Ă  l’origine comme un Arbeitslager camp de travail, mais il comprenait une forte composante d'extermination. Il y avait environ 12 000 prisonniers, Juifs dans leur grande majoritĂ©. Au camp de Monowitz Ă©tait adjointe la Buna Werke, une fabrique de caoutchouc oĂč les dĂ©tenus travaillaient. La Buna Ă©tait dirigĂ©e par des civils de la compagnie IG Farben et en coopĂ©ration avec la SS. Il y restera de dĂ©cembre 1943 jusqu’en janvier 1945. CHAPITRE 1 Le voyage Son arrestation le 13 dĂ©cembre 1943 avec ses camarades de la Giustizia e LibertĂ , d'abord internĂ© Ă  Fossoli, puis il part pour Auschwitz en Pologne avec 650 autres juifs italiens. Les pages suivantes, racontent le long voyage de 15 jours, la promiscuitĂ© dans les wagons Ă  bestiaux, la faim et surtout la soif. Descendus du train, c'est le tri des "voyageurs", par sexe, Ăąge et Ă©tat gĂ©nĂ©ral. Primo Levi fait partie des " bons pour le travail" il est destinĂ© au camp de Buna-Monowitz. La suite du voyage se fait en camion. CHAPITRE 2 Le fond Fin du trajet en camion arrivĂ©e au camp puis rituel d'installation en 5 actes I la sĂ©ance de dĂ©shabillage ; II la sĂ©ance de tonte et de rasage ; III la douche ; IV l'habit des dĂ©portĂ©s ; V sĂ©ance de tatouage et fin de la premiĂšre journĂ©e au camp. Description et rĂšglement du camp ; les diffĂ©rentes catĂ©gories de prisonniers ; les conditions de travail aprĂšs quelques jours passĂ©s au camp, Primo Levi dĂ©couvre toute l'horreur de la dĂ©shumanisation, de la violence des privations et des conditions de vie, dans un dĂ©cor sordide sans repĂšres temporels possibles si ce n'est le rythme de la journĂ©e de travail. CHAPITRE 3 Initiation Primo Levi est affectĂ© au block 30 difficultĂ© de rentrer en contact avec ses camarades c'est une vĂ©ritable tour de Babel. Le pain devient monnaie d'Ă©change ; problĂšmes d'hygiĂšne Ă  quoi bon se laver, sans QUELQUES INFOS SUR PRIMO LEVI ET SI C’EST UN HOMME » 2 savon.... Steinlauf dĂ©portĂ© plus ancien explique au narrateur que garder le rituel de la toilette, c'est continuer Ă  se respecter et rester un homme. CHAPITRE 4 infirmerie Perte de la notion du temps " J'ai oubliĂ© depuis combien de jours nous faisons la navette". Le travail Ă  l'usine difficile et Ă©puisant. BlessĂ© au pied, il fait la connaissance de l'infirmerie et la mascarade de la visite mĂ©dicale. Il reste 20 jours dans la "baraque de repos", le block 23, il entend parler par ses voisins des chambres Ă  gaz et des fours crĂ©matoires. La musique au camp rythme les allers et les retours des dĂ©tenus. Primo Levi inactif, laisse son esprit vagabonder, souffrance suprĂȘme, dĂ©sespoir " Nous ne reviendrons pas. Personne ne sortira d'ici." CHAPITRE 5 Nos nuits Sortie de l'hĂŽpital, Primo est affectĂ© au block 45 oĂč il retrouve son ami Alberto. Entre cauchemar et rĂ©alitĂ©, il raconte toute l'angoisse de ces nuits de faux sommeil malgrĂ© la fatigue. Ce rĂȘve est celui de chacun rĂȘve de Tantale il voit des aliments mais il ne peut les manger ; rĂȘve qu'il fait le rĂ©cit de ce qu'il a vĂ©cu Ă  ses proches mais personne ne l’écoute... CHAPITRE 6 Le travail Changement de compagnon de nuit un Français Resnyk qui devient son compagnon de travail et qui fait tout pour lui allĂ©ger la tĂąche. Les repĂšres temporels au camp 10 H, les camions de la cantine passent ; 11 H Wachsmann va chercher la soupe ; 11h30, Question rituelle combien de soupes ? 12 H sirĂšne, heure de la soupe ; 13 H reprise du travail. CHAPITRE 7 Une bonne journĂ©e Soleil et 50 litres de soupe en plus volĂ©s expliquent l'optimisme du titre du chapitre. Fin de l'hiver. ProblĂšme de la faim " Le lager est la faim nous-mĂȘmes nous sommes la faim, la faim incarnĂ©e". Le non-sens de la Buna une usine oĂč travaillent sans relĂąche les dĂ©tenus pour rien. CHAPITRE 8 Par de lĂ  le bien et le mal rĂ©fĂ©rence Ă  Nietzsche Jour du changement de vĂȘtement avec 70 jours de retard jour de combines, d'Ă©changes, de vols, tout se monnaie au camp, vĂ©ritable place boursiĂšre Ă  l'activitĂ© intense ! Echanges avec les civils et les peines qu'ils encourent s'ils sont pris en flagrant dĂ©lit. " Le vol Ă  la Buna est l'unique voie d'approvisionnement rĂ©guliĂšre". Liste des produits Ă©changeables... Le narrateur interpelle le lecteur le bien et le mal a-t-il encore un sens dans cet univers ? CHAPITRE 9 Les Ă©lus et les damnĂ©s Primo Levi analyse la vie Ă  l’intĂ©rieur du Lager camp et la nature humaine. Il constate qu’ici aussi, comme dans n’importe quel groupe humain, ils peuvent se diviser en deux catĂ©gories les Ă©lus » et les damnĂ©s », les rescapĂ©s et les naufragĂ©s. Mais ici cette distinction est essentielle, car il s’agit de vie ou de mort. Au dĂ©but de ce chapitre, il pose le problĂšme du devoir de mĂ©moire " aussi pourra-t-on se demander [...] s'il est bon d'en conserver le souvenir." Comment survivre au Lager ? Levi donne quatre exemples d'immoralitĂ© pour survivre le voleur, le calculateur, l'organisateur, faire pitiĂ©. CHAPITRE 10 Examen de chimie Primo fait partie du Kommando de chimie, le 98, il est avec Alberto. Nous sommes en mai 1944, Primo Levi est au camp depuis trois mois. Interrogatoire du docteur Pannwitz, pour apprĂ©cier les compĂ©tences des 7 candidats Ă  l'examen de chimie " Apparemment ça s'est bien passĂ© mais ce serait fou de penser que le tour est jouĂ©." Au cours de cet examen, le narrateur constate que ses souvenirs de chimiste sont intacts et il se sent redevenir lui-mĂȘme. Il lui faut pourtant supporter le regard humiliant que le docteur Pannwitz pose sur lui. CHAPITRE 11 Le chant d'Ulysse Rencontre de Primo Levi avec Jean Samuel alias Pikolo, qui deviendra son ami. Ils vont ensemble chercher la soupe et Primo lui donne une leçon d'Italien avec comme rĂ©fĂ©rence "le chant d'Ulysse" de Dante. " L'espace d'un instant, j'ai oubliĂ© qui je suis et oĂč je suis" CHAPITRE 12 Les Ă©vĂ©nements de l'Ă©tĂ© Nous sommes en aoĂ»t 1944. Les attaques aĂ©riennes ont commencĂ© mais ils ne savent de qui elles sont... Rencontre avec Lorenzo, un civil italien qui donne du pain et de la soupe supplĂ©mentaire Ă  Primo Levi et qui Ă©crit Ă  sa famille. Lorenzo est la preuve que la bontĂ© humaine existe c'est un souffle d'humanitĂ© au milieu de la barbarie du camp. CHAPITRE 13 Octobre 1944 Depuis 7 mois au camp et l'apprĂ©hension d'un nouvel hiver. Vie dans la crainte de la sĂ©lection qui condamne les plus faibles Ă  la chambre Ă  gaz de Birkenau. Jour de sĂ©lection un dimanche ... Il n'est pas sĂ©lectionnĂ©.

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